•• a. orphée roosevelt ; « probabilité & équation d'une vie. » (terminé)

« Andromaque Orphée Roosevelt »

la surdouée névrosée,
& bouc-émissaire de Poudlard.

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•• a. orphée roosevelt ; « probabilité & équation d'une vie. » (terminé) Ksteww12

Whose woods these are I think I know.
His house is in the village though;
He will not see me stopping here
To watch his woods fill up with snow.

My little horse must think it queer
To stop without a farmhouse near
Between the woods and frozen lake
The darkest evening of the year.

The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.

Robert Frost, on a snowy evening

en plus ► Nom d'un pitiponk, un moldu !

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pseudo: Lemon.Tree
présence sur le forum : 5/7
code : les chocogrenouilles gèrent la citrouille !
avatar : Kristen Stewart.
qui est là ? S.

une suggestion, un commentaire ? Superbe forum.

Je suis même déjà prête à faire un double-compte, avec l'un des postes vacants que j'hésitais à prendre. vive rohan malfoy, jayden & micah potter. (a)

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(c) misery angel

Fiche rp ; Une patiente particulière.

L'Art est un moyen de recouvrir d'un voile scintillant une réalité tragique. Qui n'a jamais été transporté dans un autre univers, hermétique à ce qui se passait autour de lui, face à l'Art ? En écoutant un morceau de musique particulièrement émouvant, face à une sculpture ou un tableau d'un détail si précis que cela en était troublant, presque mystique ? Nous serions capables de rester des heures entières devant cette merveille sans nous en lasser. Parfois même, le plaisir est si intense que nous nous mettons à dépendre de cela. Pour Orphée, c'était le cas. La littérature était son refuge préféré, un échappatoire devenu addiction avec qui elle avait grandi depuis sa plus tendre enfance. Un attachement si profond que cet art semblait être une part entière d'elle-même, à fortiori lorsqu'on lui avait annoncée son intelligence précoce. Sans livre, Orphée n'était plus Andromaque Orphée Roosevelt, élève de septième année à Poudlard.

Et à ce moment, qu'avez-vous ressenti ?

J'aime beaucoup votre question, docteur. Et vous, que ressentiriez-vous si on vous annonçait que vous aviez un quotient intellectuel beaucoup plus développé qu'un être humain normal ?

Miss Roosevelt, je-

Si des esthéticiens avaient l'idée de calculer un quotient de beauté, le QB, en faisant de savants calculs en fonction de la largeur des hanches, de la longueur du nez, du velouté de la peau, et d'autant de mesures que l'on voudra, chacun s'esclafferait. La beauté est une qualité évidemment trop subtile pour être exprimée par un nombre. Pourquoi ne s'esclaffe-t-on pas plus fort devant ceux qui présentent le I de QI comme initiale d'intelligence ?Je vous en prie, Docteur. Ces tests ne veulent strictement rien dire.

Pourtant, vous avez toujours récolté des notes excellentes. Vous êtes beaucoup plus mature que les personnes de votre âge.

Si on définit l'intelligence comme la faculté d'apprendre des choses nouvelles, de trouver des solutions à des problèmes se présentant pour la première fois, qui est donc plus intelligent que l'enfant ?

Miss Roosevelt...

Maintenant, si vous vouliez bien mettre un peu de côté mon aspect d'enfant prodigue, je pourrais vous dire ce qui m'amène ici. Je suis une peureuse, oh oui alors...Orphée Roosevelt a peur de tout ce qui bouge. Paranoïaque et égocentrique....Il paraît que je peux être assez égoïste parfois. Elle est aussi affreusement maladroite, pire qu'un éléphant dans un salon de thé. Et Orphée adore lire, se cultiver. En réalité, toute le monde l'appelle Miss bouquin. Et je peux même vous citer tous les livres qu'a reçu récemment la bibliothèque de Londres. J'avoue être davantage intéressée par la philosophie et littérature moldue. Mais bon, tant qu'il s'agit d'apprendre de nouvelles choses Orphée est...open.

Miss Roosevelt..

Miss Roosevelt, Miss Roosevelt, Miss Roosevelt. Quoi, Miss Roosevelt ? Je sais que je parle toujours trop, ce n'est pas de ma faute, j'ai tendance à babiller sans m'arrêter ou à parler à la troisième personne quand je suis nerveuse. Sachez que Orphée n'est pas à l'aise quand il s'agit du social. Les bouquins lui parlent beaucoup plus que les gens.

Silence.
Une brèche. Elle avait ouvert une faille pour le psychologue. Orphée se mordit instinctivement la lèvre inférieure, tout en essayant de se détendre davantage sur le fauteuil en cuir noir où elle était allongée. La jeune fille était quasiment certaine qu'il allait essayer d'en savoir davantage sur ses relations avec autrui. Ce qui était évidemment un très mauvais sujet au vu de son aisance avec les autres.

« Vous avez donc des problèmes à vous lier aux autres ? Comment cela se passe dans votre pensionnat pour surdoués, en Écosse ?»

La jeune fille se tordit les mains, nerveuse. Elle devint soudainement calme.

« ça va. »

Un vulgaire mensonge Orphée, tu le sais bien.

« Vous n'avez aucun problème là bas? »

Deuxième mensonge.

« non. »

Si, elle avait bel et bien un problème. À la nuance près qu'elle l'avait accepté depuis bien longtemps, et qu'il apparaissait à présent plus comme une fatalité qu'une nuisance. La jeune sorcière observa pensivement le psychologue en face d'elle. Ses yeux émeraudes le fixaient innocemment, tandis qu'il commençait à gesticuler nerveusement sur son fauteuil. C'était la seule chose d'à peu près attirant chez elle, ses yeux. Son regard profond qui rendait les autres parfois un peu mal à l'aise, tout comme le médecin en cet instant. Son corps frêle, sans véritablement forme comme ces belles et sulfureuses actrices moldues, ne faisait pas fureur dans vie quotidienne. Souvent, certains élèves de Poudlard utilisaient ce trait physique contre elle, par pur plaisir malsain. Ils se moquaient, mais elle l'acceptait. Elle était la tête de turc de la plupart des élèves, à tel point qu'elle en était devenue paranoïaque. En même temps, ce n'était pas comme si elle cherchait absolument à se faire accepter par les autres.

Non vraiment aucun problème...Comme dirait Leibniz, Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, docteur .

* * *

Leur séance avait été infructueuse pour le psychologue, comme à chaque fois. Orphée était beaucoup trop futée pour se laisser piéger dans les filets du médecin, détournant adroitement chacune de ses questions. Elle ne voulait pas se confier à un inconnu, et malgré son asociabilité maladroite, la jeune fille avait tout de même quelques amis, qui tenaient parfaitement le rôle de confident.

La jeune Orphée descendit doucement chaque marche, se retrouvant finalement dans l’une des nombreuses rues londoniennes. Le climat était agréable, une légère brise venait de temps à autre rafraichir les visages anglais, les oiseaux semblaient s’être réunis spécialement en cette fin d’après midi pour offrir un chant mélodieux à tous les passants. Le feuillage des arbres dansaient harmonieusement, laissant planer une atmosphère paisible et reposante. Un calme que la jeune surdouée aurait aimé garder plus longtemps, ce qui ne fut évidemment pas le cas, puisqu’une de ses connaissances sorcières très envahissante venait de faire irruption, tel un diable au pays d’Eden.

« Hey la timbré ! C’est moi où tu viens de sortir de chez un psy là ? Nan parce que je suis très fier, t’as enfin décidé de te faire soigner ! »

Le pauvre agneau sans défense fixait le parasite silencieusement du regard, se demandant de quelle façon elle pourrait détruire cette créature infecte qui se tenait près d’elle. Elle continua néanmoins son chemin, s’éloignant de l’entrée du cabinet et du garçon à l’humour taquin, tout en cherchant toujours un moyen de le faire taire.

Peut être que si elle le plongeait dans de l’acide ? …

Ralentis un peu, Roosevelt !

Mais où trouver l’acide ? Peut-être une mort simple et rapide…décapitation ?

« Mais ralentis ! »

Non, pas la décapitation. Il y aurait trop de sang. Elle n’aimait pas véritablement : histoire de brouiller les pistes du meurtre, ce n’était pas judicieux. En plus, il y aurait deux morceaux à cacher et non un seul, ce qui n’était vraiment pas pratique.
Orphée, suivie malheureusement par l’imbécile de sexe masculin, passèrent devant une boutique d’antiquité moldue. La vitrine présentait des objets divers concernant un seul et même thème : le cinéma moldu des années 1990 et 2000. Or, il s’avérait que l’une des passions d’Orphée - en dehors des livres - était le septième art. Ses yeux s’agrandirent un éclat brillant dans son regard émeraude, tandis qu’un fin sourire béat vint se poser sur ses lèvres roses. Star Wars, Titanic en passant par Superman et Batman, et Kate Winslet qui semblait la narguer de pouvoir toucher Léonardo DiCaprio sur l’affiche…. C’était merveilleux. Un orgasme de geek à l’état pur.

Ayant ralenti soudainement en voyant l’affiche du film Titanic, Orphée contemplait le couple d’acteurs, regrettant amèrement de ne jamais avoir pu voir DiCaprio dans sa jeunesse, il était si beau lorsqu’il avait joué un Jack Dawson frigorifié par la froideur de l’océan….Noyade ! Mais bien sûr, si elle noyait le garçon qui la suivait dans l’océan….les vagues emporteraient facilement le corps, n’est-ce pas ?

« Toujours fan de cinéma moldu à ce que je vois….mais franchement c’était nul Titanic, ça se voit que ça date de la préhistoire ce truc. De toute façon, je m’en serais sorti vivant si j’avais été à bord. Je suis un nageur hors pair, aucune vague ne me résiste. »

Bon la noyade forcée était donc à exclure pour s’en débarrasser....dévorer par un lion alors ?

« Tu veux qu’on aille au zoo ? »

Demanda innocemment la jeune Roosevelt, changeant brusquement de conversation.

« Hein ? »

L’air d’incompréhension du garçon arracha un sourire amusé à la sorcière. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’un des personnages animés dans le dernier Disney qu’elle avait vu chez son père. Nous avions beau être en 2049, le monde enfantin de Disney gardait toujours autant son charme pour certains.

« Ah Orphée, tu es là ! Ta séance s’est terminée plutôt que prévu. »

La brunette se retourna légèrement vers la voix familière qui venait de l’interpeler, brisant l’échange entre le garçon et Orphée. Il s’agissait de sa mère, Juliette Londubat anciennement Roosevelt. Fille du professeur de botanique Neville Londubat, elle avait montré un talent magique incontestable, une exubérance hallucinante ainsi qu’un humour et un dynamisme unique. Totalement différente de son père donc, si ce n’est la maladresse héréditaire qui semblait aussi toucher la pauvre Orphée. En y réfléchissant mieux, cette dernière ressemblait davantage à son grand père qu’à ses parents. En effet, du côté paternel, tout n’était que charisme, charme, manipulation et ambition. Fils de moldus et ancien Serdaigle, le fameux Caïn Roosevelt avait tout eu pour réussir. Sa vie avait d’ailleurs ressemblé à un conte de fée, avant que la flamme de leur couple ne s’éteigne progressivement au fil des années, se concluant finalement par un divorce. Depuis, Orphée faisait la navette entre la maison Londubat et la maison Roosevelt, bénéficiant ainsi de la culture autant moldue que sorcière, deux mondes si diamétralement opposés.

La tornade rousse qu’était sa mère regarda curieusement le garçon. Un sourire malicieux étira les lèvres de Juliette, elle pensait probablement que l’adolescent était un ami « plus qu’ami » de sa fille. C’était si rare, voir inexistant, de voir Orphée s’intéresser à quelqu’un. Si sa mère avait su que sa fille avait toujours eu un penchant pour les adultes du fait de leur maturité, elle aurait hurlé à faire réveiller un mort, c’était certain.

« Ohh bonjour, jeune homme… »

La panique saisit Orphée. Elle devait absolument sortir de ce pétrin.

« Nous sommes en retard, maman ! Grand père nous attend sûrement depuis au moins un quart d’heure. On devrait le rejoindre sur le chemin de Traverse le plus vite possible. Il faut le ménager, il est assez vieux ! »

Sans plus attendre une quelconque réponse, la jeune fille tira la manche de sa mère de toutes ses maigres forces. En vain, Juliette ne bougea que de quelques millimètres.

« Hum…bon eh bien …à très bientôt jeune homme ! »

Sa mère daigna enfin suivre sa progéniture, Orphée n’osait pas se retourner et accéléra le pas. Une mauvaise initiative qui la fit trébucher à moitié, provoquant le rire cristallin de sa mère et du garçon derrière elle.
Superbe journée, vraiment.

Bienvenue =)

Je te valide bien entendue mais je ne sais point ou t'envoyer x)

Un choix en particulier? ^^

Validée à serdagle ! Bienvenue parmi nous : )

nombre de messages : 1008 age : 32 maison : — Hufflepuff

OMGGGGGGGGG, MIRIAAAAAAAA ! Ton avatar est juste... heu. WOAAAAAAAAAAW. *bave à mort*

Bienvenue Môdaaaame. (:

KSTEWWWWW

Bienvenue à toi

EDIT

Jack vient tout juste de voir le ô combien merveilleux avatar de miss Mirià

De rienn (a)

Il a beau être beua mon avatar, t'as beau faire des compliment jacky, vu que tu va finir avec mattie je t'aime plus na !

Bienvenue (:

nombre de messages : 2934 age : 30 maison : — Gryffindor

Bienvenueeeeeeeeeee

han Tom & Rob, mes chouchous <3)

nombre de messages : 1008 age : 32 maison : — Hufflepuff

J'adore ta fiche. (: Du coup, je te réserve pour un lien. pig

» • Orphée Roosevelt, ou la nouvelle Seth Cohen des temps modernes.
» Neïlah Baker [Terminé]
» Prudence Stewart. ll terminé