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 lettres – t.caldwell

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Cecilià K. Van Eckart

Cecilià K. Van Eckart


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MessageSujet: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyMar 23 Juin - 21:04

      lettres;____________________ •colleehn as snowly & thomas as jake•


    Colleehn marcha jusqu'à la forêt quis'étendait en bas de chez elle, préférant envoyer sa lettre de là-bas, se dit presque qu'elle devrait courir si elle voulait rentrer avant que le soleil ne se couche. Tant pis, la lune l'éclairerait de toute façon, et puis, elle n'était pas du genre à avoir peur du noir. Après tout, elle était Colleehn Calloway, une fille réputée pour sa froideur, qui plus est, n'avait que peu d'amis et peu de peurs qu'on pouvait exploiter. Le cri d'un hibou la prit par surprise et elle se félicita de ne pas être plus peureuse. Autrement, elle aurait sans doute laisser tomber sa baguette et elle détestait ça par dessus tout. Arrivée à destination, la jeune fille sortit une lettre de la poche de sa veste et l'examina. Elle se relut une dernière fois, hésitant, après tout peut-être avait-elle dévoilé trop de secrets intimes?

    Salut, Jake.

    C’est moi, tu t’en doutes, non ? Enfin, j’voulais juste… te parler j’imagine. Je sais que je suis bizarre comme fille, alors s’il-te-plait, ne t’en étonne pas.

    Enfin, bref, ma vie part en miette, je pense que tu l’as déjà remarqué. J’ai plus de mère, plus de père, plus personne et je pense que je vais seulement habiter à l’hôtel pendant les vacances d’été, étant donné que je ne pourrais pas rester à Poudlard. Encore heureux que l’école reste ouverte les autres vacances sinon je ne sais pas ce que je ferais. D’autant que je ne suis même pas majeure. Ma mère s’est barrée quand j’avais six ans, c’est con, hein. Elle a refait sa vie avec un autre homme qui avait déjà un fils issu d’un premier mariage. Il est devenu mon ami, mon meilleur ami, sans toutefois me dire qui il était vraiment. Quand je l’ai su, j’sais pas, j’ai paniqué, je lui en voulais d’avoir réussi à obtenir une place si importante dans mon cœur, de lui avoir fait confiance alors que je n’avais même pas été capable de déceler son mensonge. Il a prétendu être le meilleur ami de ma sœur, ma demi-sœur qui est sa demi-sœur à lui-aussi, bien qu’on est aucun lien en commun à proprement parler. Il avait l’habitude de m’appeler Sunny, mais pour toi, c’est juste Snowly. Sans doute parce que ça vaut mieux, parce que je ne ressemble plus à cette fille qui l’a connu, à cette fille dont le visage était ensoleillé par le bonheur. Je suis froide, aujourd’hui, une vraie idiote. Froide et idiote étant de faibles mots. Je suis triste d’être devenue celle que je suis, triste d’être une fille renfermée et incapable de se confier et d’accorder sa confiance à quiconque. C’est sans doute pour ça, que j’aime autant t’écrire. Parce que je peux tout te dire sans craindre d’être trahie à nouveau. Et je veux que tu saches que je suis heureuse d’être ta "presque-amie" (enfin, je ne sais pas comment désigner notre relation, tu vois).

    (je cherchais une formule de politesse à écrire à la fin de cette lettre mais comme tu le vois, mon imagination me fait cruellement défaut ce soir, alors je me contente de te dire que j’ai vraiment essayé d’en trouver une)

    Snowly (et si tu veux savoir, mon initiale, c’est C.)


    Bon, ça ferait l'affaire. Ce n'était certainement pas du grand art mais cela faisait du bien de pouvoir se confier à quelqu'un d'autre qu'à son journal intime, en admettant qu'elle en ait un. Et puis, Jake s'était révélé être une personne intéressante, un ami en quelque sorte. C'était bien ce qu'il était mais si Colleehn ne l'admettait pas, c'était sans doute parce que leur relation était beaucoup plus subtile que ça et peu de personnes pouvait comprendre ce que cela représentait pour elle. Elle poussa un soupir, appela d'un calquement de doigt impatient un hibou qui vint immédiatement se poser près d'elle. Ce n'était pas le sien, il n'était même pas apprivoisé mais il s'était habitué à elle et, sans qu'elle sache pourquoi, elle avait toujours pris l'habitude de l'utiliser lui plutôt qu'un autre. Ils s'étaient attachés l'un à l'autre et la présence de l'animal calmait la jeune fille. Elle lui avait même donné un nom, Coal, ce qui signifiait charbon. De plus, elle adorait la chanson des Rolling Stones, Paint it Black, dans laquelle le charbon était mentionné. « I wanna see it painted, painted black. black as night, black as coal » chantonnait-elle sans vraiment en avoir conscience. Elle caressa doucement les douces plumes du hibou, puis lui donna finalement la lettre tout en lui murmurant « fais bon voyage, Coal, et dépêche-toi s'il-te-plait. » La jeune fille observa la lune qui se levait dans le ciel tandis que le hibou s'éloignait en poussant son hululement de toujours.


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Thomas J. Caldwell

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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyJeu 25 Juin - 0:39

    Snowly,

    Autant de dire, que tu n’es pas seule dans ton cas, ta douleur, ta tristesse. Ta vie part en miette ? La mienne aussi. Ma mère est morte par ma faute, mon près n’est jamais là, mon frère ne m’adresse plus la parole, je peux compter mes amis sur les doigts d’une seule main…

    Je ne te connais pas beaucoup, mais du peu que je te connaisse je peux t’affirmer que tu n’es pas une fille froide. Tu es une fille formidable, une amie, une confidente. Je t’aime tellement. T’écrire me fait un bien fou. Savoir que tu ignores qui je suis réellement me permet de t’avouer des choses que jamais je ne dirais à personne d’autre. Tu es en quelque sorte mon journal intime parlant.

    En revanche une chose me dérange.. ma « presque-amie » tu déconnes ou quoi ? Tu es mon amie Snow’, il n’y a pas de presque amie. Tu compte énormément pour moi. Je ne sais vraiment pas ce que je deviendrais sans toi, et je en préfère pas l’imaginer. Tes lettres me redonner le moral quand ça ne va pas bien. Quand j’ai un souci, je sais que je peu compter sur toi.

    Je ne sais pas vraiment quoi te dire, c’est assez difficile de trouver les mots. Je compatis. C’est le moins que je puisse faire. Je peux aisément comprendre ce que tu ressens. Après tout, nos vies ne sont pas si différentes. En tout cas, évite de trop penser à tout ça, ce n’est pas bon. Fais comme moi, essai d’oublier ta famille. Tu verras ça résout beaucoup de problèmes.

    Je suis désolé de ne pas avoir pu te réconforter plus que ça. Je me sens minable. Vraiment, je suis désolé. Saches que si tu ressens le besoin de te confier, je suis là, et je serrais toujours là. Comme tu l’as si bien dis tout moi, jamais je n’oserais te trahir. Cette relation entre nous est trop importante pour moi pour que je la gâche. Je t’aime.
Ton Jake
(si tu veux connaitre mon initiale à moi, c’est T.
Et je te donne même un indice supplémentaire.
Mon nom de plume est en réalité mon deuxième prénom...)


Dernière édition par Thomas J. Caldwell le Ven 26 Juin - 1:23, édité 1 fois
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Cecilià K. Van Eckart

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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyJeu 25 Juin - 18:06

Jake,
J'imagine que ça doit être dur, mais au moins, tu sais que ta mère t'aimait, qu'elle a donné sa vie pour toi. Moi, j'ignore si ma mère aurait fait une chose pareille pour moi. En fait, non, ça ne sert à rien de mentir, pas à toi, ma mère ne l'aurait jamais fait. Quand à ton frère, je suis sure qu'il t'aime, il ne sait simpelemnt pas comment tu le dires. Je le sais, moi, j'ai toujours eu la hantise de devoir avouer à quelqu'un mon affection, aussi je me suis toujours débrouillée pour n'avoir pas à le faire. Tu vois où j'en suis maintenant. Crois-moi, fais le premier pas, rapproche toi de lui tant qu'il est encore temps où tu le perdras définitivement.

Et des amis sur qui je peux compter, je n'en ai pas énormément non plus. Il y a toi, surtout. Toi qui sera toujours là pour moi, toi à qui je peux tout dire. C'est vrai, tu es sans doute mon ami mais je te considère comme beaucoup plus. Tu ne me connais pas de beaucoup? Tu rigoles! Tu es celui qui me connait le mieux! Le seul qui sache tout ce que tu sais, entre autre sur mon passé! Même mon ex-petit-ami qui, je ne sais pas pourquoi, s'obstine à essayer de me comprendre, à essayer de me faire s'ouvrir à lui. C'est dingue! Même quand on sortait ensemble, je n'y arrivais pas alors qu'avec toi, c'est instinctif. Si tu ne me connaissais pas aussi bien, tu saurais que bon nombre de mes amis ignorent tout ce que toi, tu sais. Parce que j'ai peur, peur d'accorder ma confiance à quelqu'un, et d'être trahie par lui. Je crois que cette peur me hantera jusqu'à la fin de ma vie. Tu sais, j'essaye toujours de ne pas m'attacher, et de ne pas laisser les gens s'attachaient à moi non plus mais avec toi, c'est différent. Je me jette corps et âme dans notre amitié sans prendre le temps de revêtir ce masque d'impassibilité qui repose sans cesse sur mes traits. Tu n'as pas à me réconforter, tu sais. Tu m'écoutes et chacune de tes lettres me met du baume au coeur. Tu sais m'écouter, et moi, je veux t'écouter aussi, en arrêtant de me plaindre.

Je ne sais pas trop comment te décrire ma vie en général. Après tout, j'imagine qu'il n'y a pas de quoi être si malheureuse. Je suis vivante, c'est vrai. Mais je ne l'ai pas toujours été. Il y a eu une période de ma vie (après que j'ai découvert la vérité à propos de diego) dont je ne suis pas fière. Tu sais, mon épouvantard qui représente ma peur la plus profonde, c'est moi. Moi, ou plutôt mon corps, les veines ouvertes, étendue par terre, et puis il change et à ma place se trouve ma mère. Oui, si tu veux savoir c'est arrivé. Pas ma mère, non, mais moi. J'ai encore une petite cicatrice sur mon poignet qui me le rappelle chaque jour mais personne ne le sait, sauf toi, j'aurais bien trop peur que ça se reproduise mais je suis assez intelligente pour savoir que notre passé nous rattrape toujours. Alors je préfère te le dire, avant que tu ne l'apprennes d'une façon comme d'une autre, toi qui sait si bien déceler ce qui se cache derrière chacun de mes mots, et que je ne te déçoive. Oui, j'ai tenté de me suicider et à mon plus grand malheur, ça n'a été qu'une tentative ratée.

Hé, je t'aime aussi, tu sais. (et tu dois bien être le seul à qui je l'ai dit!)

Snowly (mon deuxième prénom à moi, c'est gillian mais personne ne m'appelle jamais comme ça, je détesterai ça!)


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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyVen 26 Juin - 1:21

    Je ne suis pas aussi sûr que toi qu’il m’aime. Il m’en veut tu sais. Et après tout je le comprends. Il était très proche de notre mère, en naissant je l’ai tué. Je lui ai volé sa mère. A ces yeux je resterais toujours « celui-qui-a-tué-maman ». J’ai bien essayé pendant douze ans de me rapprocher de lui, en vain. Maintenant je n’essai même plus, j’e n’en ai plus la force. Quand je finissais de t’écrire ma dernière lettre, il est venu me proposer de me baigner avec lui et une amie. On sentait bien qu’ils e forçait, mais bon c’est l’intention qui compte. Après tout, comme tu dis, c’est mon frère, il doit bien m’aimer un tantinet. Espérons qu’en grandissant, tout s’arrange. Laissons faire le temps.

    Ce que tu me dis là me touche énormément. Je ne pensais pas représenter autant à tes yeux. Je suis content de le savoir. Je suis tout aussi ému de savoir que tu m’as dit des choses que tu n’as dites à personne d’autre. Tu me fais confiance et ça me fait énormément plaisir. Moi aussi je te fais entièrement confiance, mais ça tu le sais déjà. D’ailleurs sur ce point j’ai une confession à te faire. Personne n’est au courant à part moi bien évidemment. Je crois que je suis amoureux. Tu me diras « c’est cool. » mais ya comme qui dirait un hic. Cette fille c’est ma meilleure amie. Alors bon la situation est assez délicate… mais bon je ne veux pas t’embêter avec mes histoires de cœur.

    Je trouve que le geste que tu as eus était certes inconsidéré, mais courageux. Je suis de ceux qui penser qu’il faut énormément de courage pour faire une pareille chose. J’ignore les raisons qui t’ont poussé à faire ça, et je t’avoue que je suis plutôt content de savoir que tu as échoué. Je te demande une chose. Ne recommence jamais. Pour aucune raison. Je tiens trop à toi pour te faire de cette façon là. A présent si tu as des problèmes, des choses à confier, je suis là, et je t’écoute et t’écouterais à chaque fois que tu auras quelque chose à me dire. Je ferais de mon mieux pour te consoler.

    Malgré tous les malheurs de ma vie, toute cette peine, cette rancœur, cette solitude, l’idée de me suicider ne m’a jamais traversé l’esprit. Mais maintenant que j’y pense. Je crois que je n’aurais pas le courage de le faire. Je suis trop lâche pour ça. Beaucoup de personne pense que se sont justement les lâches qui font ce genre de chose. Je ne les crois pas. C’est un acte énormément courageux. Mais tellement inconscient. Sache le, si jamais tu venais à recommencer et que cette fois si, les choses réussissaient, je t’en voudrais éternellement. Mais la question ne se pose pas, n’est ce pas ?

    C’est sur cette note joyeuse que ma lettre s’achève. Morphée m’appelle et Dieu sait à quel point il est difficile de résister. Je t’embrasse. Je t’aime.
Ton Jake.
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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyVen 26 Juin - 21:01

Jake!

Ca s'arrangera, j'en suis sure. Ca s'arrange toujours. Et il faut y croire, parce que si tu n'y crois pas, tu ne pourras jamais surmonter la douleur, si tu y crois de toute tes forces, j'imagine que ça finira par se réaliser. Vous redeviendrez proches, j'en suis sure. Et puis, tu ne l'as pas tué, tu ne l'as pas choisi. Crois-moi, ce n'est pas ça tuer quelqu'un. Si tu veux parler de tuer quelqu'un, il faut avoir pensé à sa mort, à toutes ses conséquences et en avoir été heureux, même si tu ne l'as pas tué directement. A voir la façon dont tu culpabilises, dont la mort de ta mère te désole, je suis certaine que tu ne l'as pas tué. Alors ne redis jamais ça, jamais.

Sois rassuré, tu ne m'ennuis pas. Je suis là pour t'écouter parler de toutes les choses qui te tiennent à coeur, Jake, et si tu veux parler de tes relations, nous parlerons de tes relations. Amoureux, voyez-vous ça. Je suis ravie de le savoir. Je sais que l'amour n'est pas forcément une chose facile. Et puis, pourquoi parlerait-on de passion autrement? sachant que passion vient de patior, souffrir en latin (et oui, je ne suis pas à serdaigle pour rien). Si tu aimes ta meilleure amie, il n'y a aucun mal à ça, et sans doute éprouve-elle les mêmes sentiments que toi. Mais crois-moi, les filles détestent avoir à faire le premier pas. Si tu l'aimes vraiment, dis-le lui. Tu penses sans doute que ça gâcherait votre amitié mais je ne pense pas. Et puis, si tu ne tentes pas ta chance maintenant, tu risques de la laisser filer et de ne plus jamais la rattraper. Et ton amie ne t'attendra pas éternellement.

Je ne sais pas si je suis courageuse pour autant. Je crois que pour être capable de ce geste, il faut avoir un peu des deux à la fois. C'est vrai qu'il faut avoir du courage pour planifier son propre meurtre et pour être capable d'aller jusqu'au bout, capable de s'ouvrir les veines sans flancher à la pensée que c'est notre dernière pensée. Mais lâches sont ceux qui se suicident. Ils ne peuvent supporter les douleurs de la vie, n'ont pas assez de courage pour les affronter en face et préfèrent les contourner en disant adieu à cette même vie. Je ne me trouve pas courageuse, ni lâche, je suis peut-être un peu les deux mais je pense plutôt que je ne suis ni l'un ni l'autre. Cependant, ne t'inquiète pas. je n'éprouve aucun regret à avoir vu échouer mon acte, du moins plus maintenant. J'allais mal, très mal, mal au point de renoncer à tout. A Poudlard, à l'amour, à l'amitié, à mes proches, à ma famille, à toi que je ne connaissais pas encore. J'étais tellement mal je crois, que j'imaginais que renoncer à toutes les choses de la vie ne serait pas un trop gros sacrifice pour me sentir enfin en paix, pour n'éprouver plus aucune sensation, pour me débarasser de cette douleur continue. Suicidaire je l'ai été, je le suis toujours un peu, j'imagine, mais ça fait parti de mon caractère et crois-moi, jamais je ne referais une chose pareille. Parce que quand on va mal, c'est facile de se dire qu'on est capable d'abandonner tout ça mais quand on sent lentement la vie nous quitter, on réalise que finalement, on n'est pas prêt à nous séparer de tout ça. Je ne l'ai jamais vraiment été et je ne le suis toujours pas.

Je t'aime.

Snowly




(wouah, j'ai été du genre inspiré. (: ça m'a un peu étonné, surtout que suicidaire, c'est vraiment pas mon genre et colleehn ne me ressemble pas du tout. x) )


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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptySam 27 Juin - 3:07

    Une Serdaigle, voyez vous ça. Un nouvel indice sur la mystérieuse Snowly. Ma foi, ça ne nous fait qu’un point en commun de plus… Oh bien sûr quand je disais avoir tué ma mère, je ne le pensais pas réellement, cela va de soi. Mais j’y ai participé disons. C’est suite à ma naissance que son été s’est dégradé. Disons que j’ai été l’élément déclencheur. Ni plus ni moins. Mais pour un enfant de un an, il est tout à fait concevable, que je fus « celui-qui-l’a-rempalcée » Et Dieu seul sait à quel point un enfant peut tenir à sa mère, surtout à cet âge là. Pour un enfant de un an. Pas un ado de seize ans. Petit j’imaginais souvent les plus beaux scénarios. Jack rentrant dans ma chambre, me demandant pardon, me prenant dans ses bras, me disant qu’il me pardonnait tout, que je n’y étais pour rien. Ce n’était que chimère. Mais rêver me fait tellement de bien.

    Bref, laissons là ce sujet, c’est un débat sans fin malheureusement, et bien trop triste et futile pour qu’on lui accorde autant d’importance. Parlons amour. Vaste sujet n’est ce pas ? Disons que l’amour c’est compliqué. Ah ça oui. Extrêmement compliqué. Personnellement, je n’ai jamais été sûr de mes sentiments, et je n’ai jamais osé me déclarer. Je crois que cette stupide timidité aura raison de moi. Mais je crois que cette fois c’est la bonne. On se connait depuis notre entrée à Poudlard tu sais ? On s’est tout de suite bien entendu. Elle est chez Gryffondor, alors on se voyait que pendant les cours en commun ou des fois en coup de vent dans les couloirs, à la bibliothèque, aux repas… Et puis la troisième année est arrivée. Près-au-Lard. On s’est croisé aux Trois Balais, et depuis on ne se quitte plus. Enfin j’exagère, disons que c’est ma meilleure amie. Oui c’est un peu débile et gnangnan comme truc mais voilà j’assume ma gnangnantitude.

    Au début c’était une pote, peu à peu elle est devenu ma petite sœur, j’étais son « journal intime parlant » comme elle aimait le dire. Et il y a eus ce garçon. Je le détestais. Et c’est à ce moment là que j’ai tout compris. J’ai compris que mes sentiments pour elle dépassaient la simple amitié. Je suis amoureux d’elle. Mais bien trop timide et lâche pour le lui avouer. Enfin bref, on s’en fout de moi, j’arriverais bien à me dépatouiller avec tout ça. J’arriverais à la lui dire. (ou pas)
    Mais parlons un peu de toi chère Snowly, les amours, t’en es ou ? (je sais, la curiosité est un vilain défaut, mais je m’en contrefiche)

    Si je peux me permettre, j’aimerais de raconter, une histoire qui me tient à cœur. Oh oui elle n’a pas grand rapport avec ce que tu as traversé mais tout de même. Je n’en ai jamais parlé à personne (après tout, à qui aurais-je pu en parler ?) Ca s’est passé il ya deux ans environ. J’étais donc en deuxième année à Poudlard. Deux ans que j’avais abandonné mes rares amis Moldus (à vrai dire deux). Léa et Luke. Ils me manquaient et me manquent encore énormément. Les vacances d’été approchaient, nous avions fait beaucoup de projets. Nous avions prévu de nous voir et de passer une semaine chez moi (mon père étant toujours absent…) entre autre. Les portables ne passant pas ici, j’entretenais une correspondance épistolaire avec eux (comme avec toi). Il était tard dans la nuit. J’étais assis sur mon lit et j’admirais le parc à travers ma fenêtre. Un point noir volant au loin attira mon attention. C’était Faust (mon hibou). Il m’apportait sûrement des nouvelles de Luke ou de Léa. La lettre venait de Léa. L’enveloppe était mouillée, comme si Faust était passé à travers un nuage de pluie. Je l’ouvrais, pressé, et y découvrait un mot griffonné à la hâte. L’encre avait coulé par endroit. Faust n’avait rencontré aucun nuage cette nuit là. « Luke est mort. » J’ai encore ce mot sur moi. A vrai dire je ne l’ai jamais quitté depuis cette nuit. Luke était à pied, il rentrait chez lui après avoir passé la soirée chez Léa. Il faisait sombre, et son chemin a malheureusement croisé celui d’un chauffard. D’un inconscient. D’un ivrogne. D’un assassin. Il n’a rien pu faire pour l’éviter. Luke est mort sur le coup. J’en tremble encore rien qu’en y repensant. Et il n’est pas nécessaire de te préciser que les petites taches d’encre sur el papier sont dues à mes larmes. Il n’avait que 12 ans. Je ne m’en suis jamais réellement remis. Oh bien sûr Léa a été là pour moi comme j’ai été là pour elle, mais notre peine n’a rien arrangé. Je crois que je n’ai carrément pas encore réalisé en fait. Je crois toujours qu’il reviendra. Avec ses vannes pourries et ses Converses rouges vieilles de trente ans.

    Je l’aimais tellement. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte ça. Je dois gâcher ta soirée, ou ta journée. Désolé. J’avais tellement besoin d’en parler. Et il m’a semblait évident que tu étais la meilleure personne à qui en parler. Je ne t’embête pas plus. Je vais aller faire un petit tour au cimetière, ça me fera du bien. Du moins j’espère. Je t’embrasse.
xoxo
Jake.
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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyJeu 2 Juil - 14:51

Jake.


Un serdaigle aussi? Intéressant, peut-être que je te connais déjà. Mais sincèrement, je ne crois pas. Je t'aurais reconnu, je ne sais pas grand chose sur la façade que tu laisses voir aux autres mais je suis certaine que ce lien si étrange et si fort qui nous unit m'aurait rappelé qui tu étais vraiment, j'en suis certaine. Et tu sais, c'est beau de rêver, c'est la seule chose qui peut nous permettre de tenir quand on va vraiment mal et qu'on pense qu'on ne pourra plus jamais aller mieux, crois-moi, je sais de quoi je parle. Rêver est une des choses les plus belles de ce monde, pouvoir croire en une vie qui est à la fois si différente et si belle, penser à un monde et à un avenir meilleur.

Je ne le trouve pas futile, personnellement, mais si tel est ton avi, passons. Compliqué est l'amour, pour cette facette j'étais déjà au courant. L'amour, même lorsqu'il n'est que fraternel, est compliqué, et je commence à croire qu'il l'a toujours été, nous étions simplement trop petits pour le comprendre. Tu es peut-être timide, mais je suis certaine que tu trouveras le courage de tout lui dire. C'est simple, rêve. Pense à ce que tu veux, au plus profond de toi, imagine-toi un vous, ensemble et heureux, demande toi si c'est ce que tu veux par dessus tout et si la réponse est oui, je crois que tu sais déjà ce que tu dois faire. Si tu ne le lui dis pas, tu le regretteras toujours et quand tu arriveras au jour où tu te pencheras sur ta vie et que tu reconsideras toutes les occasions que tu as loupées, je ne voudrais pas que ce soit à celle là que tu penses en premier. Dis-le lui, il n'y a pas de bonheur sans souffrance. Tu peux au moins être certain que vous serez toujours amis, si tes sentiments ne sont pas réciproques, tu pourras chercher à t'en défaire alors que si tu ignores ce qu'elle pense, tu te le demanderas toujours. Je n'ai qu'une chose à te dire, tente ta chance.

Les amours et moi? Toujours au point de départ. Je suis sortie avec beaucoup de garçons mais aucun n'a su capter mon attention, sauf un. Le truc, c'est que ça n'a jamais été de l'amour, juste une très forte amitié. Et je crois que ça l'a détruite, je n'arrive plus à le voir sans repenser à tout ça, tu vois. Parce que même si je sais qu'il était d'accord, j'ai l'impression de l'avoir utilisé comme tous les autres. Je commence à croire que j'ai besoin de me savoir aimée ou désirée pour être un tant soit peu heureuse, sereine serait plus juste, et ça m'effraie. Tu veux savoir un secret? Je n'ai jamais été amoureuse, j'ai cru l'être quand j'ai rencontré Diego mais je sais aujourd'hui que cela n'a jamais été ça, juste une très forte amitié. J'ai peur de souffrir, tu sais, alors je protège mon coeur et je crois que jamais, je ne me laisserai tomber amoureuse et m'attacher.

Je suis désolée pour Luke, je sais ce que c'est de perdre un être cher, je sais ce que c'est de se sentir si mal, tellement mal. Tu ne me gâches pas ma soirée, sache-le. Au contraire, je sais à quel point c'est dur d'en parler et je suis heureuse de voir que tu as suffisement confiance en moi pour me raconter cette histoire. Il ne faut pas garder ces choses enfuies au fond de toi, Jake, au moment où tu crois t'en être enfin débarassé, elles ressurgissent et te rongent de l'intérieur. Parle-moi en, autant de fois que tu le voudras, autant de fois que tu en auras besoin. Je suis là pour ça.

Je t'aime, et tu le sais bien.

Snowly


Dernière édition par Colleehn g. Calloway le Sam 4 Juil - 14:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptySam 4 Juil - 1:13

    Snow, snow, snow,

    Me lancer ? Mais je n’attends que ça. Je suis seulement trop trouillard. Et oui, chacun ses défauts hein. J’ai peur. Peur de me lancer. Peur de lui avouer ce que ressent. Peur des mes sentiments. Peur de sa réaction. Peur pour notre amitié. Peur de tout. Tout, tout, tout. Oh oui, ça peut sembler complètement ridicule voire débile, mais c’est de cette manière que j’appréhende les choses. J’ai toujours été comme ça quand j’y réfléchis. Cette fichue peur m’a toujours barré la route. La peur de mon frère. La peur des autres. J’ai l’impression d’avoir rater ma vie. Du moins les quinze premières années de ma vie. Mais je vais me rattraper, promis. Du moins j’espère. Il va juste me falloir du temps. Un peu de temps… non, en fait, beaucoup de temps. Ne brusquons pas les choses.

    Assez parlé de moi. Maintenant c’est toi, toi et rien d‘autre que toi (tiens ça me rappelle les paroles d’une chanson ça). Je suis profondément désolé. Je sais à quel point la vie sans amour c’est dure. Oh ça oui, je le sais. Mais je suis persuadé que tu finiras par trouver chaussure à ton pied. Et quand le moment sera venu, tu ne pourras t’empêcher de tomber amoureuse et de t’attacher. Je te souhaite tout le bonheur du monde (un vrai jukebox ce soir). Qui sait, peut être qu’on finira ensemble, et que des années plus tard on se rendra compte de qui on était. Jake et Snowly. Oui, je sais, la fatigue commence à se faire ressentir. Il n’est pas deux heures du mat pour rien.

    En ce qui concerne Luke, je ne voyais personne d’autre à qui en parler. Je ne voulais pas embêter mes amis avec ça, ni enfonce le couteau dans al plaie de Léa. Et Jack, impossible de compter sur lui. Oh, bien sûr j’aurais pu commencer un journal intime, mais qu’elle utilité alors que j’en ai déjà un à disposition, qui, de surcroit, est doué de parole ? Tu es la première personne à qui j’ai pensé. J’avais besoin de parler. Pourquoi ? Je l’ignore. Et je suis content que tu m’ais écouté. Ca ne fait que renforcer la confiance que j’ai en toi.

    La rentrée approche dangereusement. Mais ça ne me gêne pas. Poudlard me manque. Les cours aussi. Ne cire pas au blasphème, je suis juste un parfait petit Serdaigle, consciencieux, et mordu de boulot. Je m’ennuie quand je suis en vacances. Quoi que ça me permet de m’exercer, lancer de nouveaux sorts. Essayer de nouvelles potions. Relire mes cours, lire mes nouveaux manuels. Je m’aperçois que je suis plongé dans mon travail la plupart du temps, c’est grave docteur ? Après tout, je tiens à être parfaitement préparé pour les exams de fin d’année (non je ne te dirais pas s’il s’agit des B.U.S.E ou des A.S.P.I.C, gardons le mystère jusqu’à la prochaine erreur). Quand je pense que je passerais la plupart de mes repas à quelques mètres de toi, qu’il se peut que je sois en cours avec toi, que je te croise dans les couloirs. Ca me rend dingue. Mais ça m’excite aussi. Je dois bien l’avouer. Ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’excitant dans notre situation ?

    Mes yeux se ferment tous seuls. La fatigue est là. Le sommeil m’appelle. Can’t resist. Je vais donc m’arrêter là, pour ce soir. J’attend de tes nouvelles avant la rentrée. Je t’aime.
Jake.
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Cecilià K. Van Eckart

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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptySam 4 Juil - 14:08

Jake.

La peur est un sentiment humain, Jake, tout comme l'erreur. Je sais ce que c'est d'avoir peur, je sais comme ce sentiment nous pourrit la vie et nous empêche d'avancer, tout autant que la douleur. Je sais ce que c'est. Pourtant je suis persuadée que tu arriveras à surmonter cette peur, je te connais Jake, tu es quelqu'un de fort et de courageux. Tu te lanceras, j'en suis certaine. Et puis après tout, que serait la vie si on n'éprouvait aucune crainte? Que serait la vie sans ce goût du risque? Tu n'as jamais fait quelque chose tout en sachant parfaitement que c'était interdit, dangeureux, juste pour transgresser les règles? Je sais que ça peut te sembler étrange de la part d'une serdaigle mais je n'y peux rien, je suis comme ça. Moi aussi j'ai tout raté, ma vie, mes relations, tout. Ma mère s'est barrée à cause de moi, mon père ne peut refreiner sa tristesse, moi c'est seize ans que j'ai raté, les seize années de ma vie, ma vie toute entière.

Tu sais, je crois que c'est une bonne chose pour moi de ne pas être amoureuse. Je n'ai déjç que trop souffert par la faute de l'amour, l'amour maternetl, l'amour paternel, l'amour fraternel. Il m'a déjà tant fait souffrir, la douleur était si forte, et crois-moi, je ne veux pas revivre ça, jamais. Je ne veux pas m'attacher, ni tomber amoureuse, parce que c'est trpo dur, parce qu'on finit toujours par nous trahir et si on est trop attaché à cette personne, on souffre. Sincèrement, j'évite de me voir vieille mais il est amusant de penser que l'on puisse être ensemble plus tard, Jake et Snowly, tu imagines.

Un journal intime ne sert à rien, tu peux me croire. J'en ai déjà utilisé, j'ai déjà essayer de me confier dans un carnet parce que j'avais parfaitement conscience que j'étais incapable de me confier à quelqu'un mais ça ne marche pas, parce que personne ne te répond. Quand tu te sens coupable, quand tu es triste, tu ne peux pas te rassurer toi-même et le journal ne peut pas le faire pour toi. C'est pour ça que j'aime me confier à toi, je sais que tu m'écoutes, que tu es là, toujours là et tu réponds, ce qu'un journal est incapable de faire. Alors seulement, je peux soulager ma conscience et aller mieux, grâce à toi. Tu sais que j'ai aussi confiance en toi, et en toi seul. Le seul à qui je suis capable de dire que je l'aime, le seul à qui je fais vraiment confiance au point de tout lui révéler de mes noirs secrets. Le seul à qui je ne peux rien cacher.

Il est vrai que Poudlard me manqiue à moi-aussi. Le château est agréable, chaleureux, il me rassure, me console, je crois. Etre chez moi, seule avec mon père pour qui je suis transparante est dur, très dur. Il ne le fait pas exprès, je le sais bien, mais il passe devant moi sans me voir, sans prendre la peine d'essayer de me voir. Je ressemble bien trop à ma mère pour cela, cette femme qui l'a aimé et que lui a aimé, cette femme qui l'a abandonné, qui nous a abandonnés, alors qu'on l'aimait. Je travaille aussi beaucoup, c'est vrai, et cela pour deux raisons. D'abord parce que j'aime travailler, c'est une passion dont je ne suis pas prête de me séparer, et aussi parce que cela m'empêche de penser à toutes les choses que j'aurais du faire autrement, à toutes les erreurs que j'ai faites. Ca m'aide je crois à oublier.

Je fatigue aussi, un peu, mais moi, ce n'est pas l'heure mais plutôt la vie qui me fatigue. Je crois que je vais lire, ça me fera penser à autre chose. Etonnant, seules trois choses ont cette faculté. Les livres, les cours et notre correspondance, que je t'écrive ou que je lise tes lettres.

Snowly.
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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyDim 5 Juil - 1:31

    Dear Snow,

    L’amour nous déçoit bien souvent j’en conviens. Mais il arrive parfois à nous sortir de notre torpeur. Quoi de plus beau que l’amour ? Être amoureux est la plus belle chose qu’il me soit arrivé. Ta rencontre vient ne seconde position. Grâce à l’amour j’ai trouvé une raison de vivre. Je vis pour l’amour, pour elle. Oh, oui c’est fleur bleue, je sais, mais ça fait tellement bien de l’être parfois. Ca fait partie du rêve. De ce grand rêve qu’est la vie. Un rêve qui peut vite tourner au cauchemar. Combien de fois aimerait-on se réveiller ? J’ai toujours été rêveur. Je crois que c’est ce qui m’a sauvé. Mes rêves me permettent de m’évader, de décrocher de la réalité quelques instants. De la dure réalité. Tes lettres me font rêver. Leur lecture me permet de m’évader. Elles me changent les idées. Me réchauffent le cœur. Tu sais, je crois que si je savais qui tu es réellement, tout serait différent. Mais je n’en suis pas sûr. Après tout, tu resteras toujours ma confidente, celle qui a su être là quand j’en avais besoin. L’épaule sur laquelle pleurer. Si un jour nous venons à nous rencontrer ailleurs que sur ces lettres, promets-moi que nous garderons ce lien. Nous ferons fi de nos identités. Resterons à jamais Jake et Snowly. Je te le demande comme une faveur. J’ai besoin de toi.

    Pour moi aussi le travail est un exutoire. Lors de mes premières années à Poudlard, alors que je ne connaissais que très peu de monde, dont mon frère et sa meilleure amie. Je travaillais avec acharnement, j’en voulais toujours plus. Les connaissances abondaient dans mon esprit. Quand je travaille, je ne pense à rien d‘autre. J’avais énormément d’avance sur mon programme scolaire. Une avance d’une année. C’est de cette manière que j’ai fais la connaissance de la sœur de celle que j’aime. Elle a un an de plus que moi. Son aide me fut précieuse, elle est une excellente professeure. Avec elle j’apprenais vite, avec plaisir. Tout me semblait si simple. Je crois que j’avais un faible pour elle à cette époque. Puis j’ai rencontré ça sœur, et du connais la suite de l’histoire.

    Je me demande encore comment j’arrive à ne pas t’ennuyer avec mes histoires. Ma vie est d’une telle banalité. C’est dans ce genre de situation que tu dois penser que les journaux intimes ne sont pas si inutiles. J’aurais mieux fait le raconter sa dans les pages d’un cahier, plutôt que de t’embêter. Mais tu es là. Au mauvais endroit, au mauvais moment. Manque de chance. Désolé.

    Je m’aperçois que mes ennuis ne sont rien comparés à ce que tu vis chaque jour. La vie chez toi n’a pas l’air simple. Je suis désolé pour tes parents. En ce qui concerne ton père, je peux comprendre. Avec le mien, les choses sont à peu près semblables. En revanche, dans le cas de ta mère… Je ne peux qu’être désolé. Désolé, je n’ai rien de mieux à te dire. Si ce n’est que ta mère a laissé derrière elle une fille formidable. Une fille qui ne méritait pas son rejet. Elle ne saura sans doute jamais ce qu’elle a loupé en vous abandonnant. Tant pis pour elle. J’ai cette chance. Cette chance de te connaitre. Tu es une personnalité complexe, certes, mais tellement intéressante. Je ne me lasse pas de découvrir une nouvelle facette de ton être. Tu es une fille exceptionnelle Snowly. Ne l’oublie jamais. Ne perd jamais confiance en toi. Tu as un potentiel considérable. Tu sais, tu es certainement destinée à de grandes choses. Non, je ne suis pas en train de prédire ton avenir. Je suppose simplement. Cette fille que je connais mérite à être connaitre, et mérite de réussir. Tu auras un jour sans doute une chance de faire table-rase de ton passé, et de recommencer à zéro. Saisis-la.
Je t’aime fort ♥
Jake.
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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptyLun 6 Juil - 11:34

    Jake.

    Je sais que peut-être je trouverais quelqu'un qui, un jour me fera changé d'avis, mais je suis persuadée que l'amour n'est pas pour moi. Toute ma vie, j'ai essayé d'aimer. J'ai aimé ma mère qui est pârtie, j'ai aimé Diego qui m'a trahie. Dès qu'un simulacre de bonheur apparaissait à l'horizon, il disparaissait avec l'aide de l'amour que j'éprouvais, cet amour transformé en une souffrance sans fin. Je reconnais, certes, que l'amour est ce qui peut arriver de mieux à certaines personnes, à des personnes faites pour l'amour, mais ce n'est pas mon cas. C'est pour cela que je rejette l'amour comme je le fais auourd'hui. Etonnement, il n'y a que toi qu'il m'est permis d'aimer en toute impunité. C'est sans doute our cela que je te le dis, parce que je suis trop lâche pour faire face à la douleur habituelle, parce que je préfère m'enfuir, me réfugier dans les cours et m'interdire d'éprouver des sentiments. Les rêves sont une chose maginifique, certes, mais je ne les connais que trop bien. Un rêve se change toujours en cauchemar, en tout cas, pour moi. C'est ce qui me fait regretter de rêver. Dans un rêve, on ne contrôle rien et il est dur de faire la différence entre la réalité et le rêve lui-même. Et j'ai peur de ce que je pourrais y voir. Tes lettres à toi aussi, m'aident. Je ne sais pas comment elles font, ni même pourquoi, mais grâce à ces lettres, j'obtiens un petit moment de répis, un échapatoire à mon passé. Et tu as été là pour moi, je l'admets, bien plus que n'importe qui. Tu as su m'écouter quand je t'ai confié mon passé, tu as su lire sans juger, tu as su me rassurer, tu as su être là pour moi et pour tout ça, je t'en serais éternellement reconnaissante. Je ne sais pas si ça changerait quelque chose, tu sais. On continuerait de s'écrire, de se confier et de se rassurer. On ne serait pas juste deux amis, ni deux serdaigles et encore moins deux élèves. C'est vrai, nous serions juste Jake et Snowly, tels que nous nous sommes connus. Et je te promets que nous le resterons toute notre vie. (je crois que je ne serais jamais assez forte pour continuer sans toi de toute façon, et je ne le voudrais pas)

    J'ai toujours aimé travailler, je ne sais pas pourquoi, sans doute parce que c'était la seule chose qui me donnait autant que je lui donnais. la seule chose pour laquelle plus je prenais de temps, plus j'avançais. La seule chose qui se disait éternelle, la seule qui serait toujours là quand j'aurais besoin de me réfugier dans quelque chose pour ne plus penser. Finalement, je crois que tu fais office de travail, tu me donnes autant que je te donne, notre relation se dit éternelle et tu es là pour moi, tu m'empêches de ressasser mes idées noires. Mais je crois que le travail ne m'a jamais donné autant que ce que tu me donnes. Sache-le.

    Tu ne m'ennuis pas, au contraire, tes histoires me permettent d'imaginer ce que peut être la vie avec un autre passé. Tes histoires m'apportent l'espoir. Regarde-toi! Tu n'as pas eu une vie toute rose non plus mais tu as su en faire quelque chose de bon. Tu as su ne pas te laisser enmporter par tes tourments au point de t'y jeter tête baissée mais aller de l'avant et pour cela, je t'admirerais toujours.

    Tu sais, je sais que c'est egoïste, très égoïste et même stupide, mais je crois que j'aurais préféré qu'elle meure. Parce qu'au moins,je saurais qu'elle m'aimait et c'est cet amour que j'ai toujours recherché. Je sais que je suis idiote, de te dire ça à toi qui a déjà tant souffert, je suis bête. Exceptionelle? J'avoue ne pas être comme tout le monde mais je ne sais pas si je le dirais dans le bon sens du terme, tu sais. Néanmoins, je suis heureuse que ce soit ce que tu ressentes à mon égard. tant de fois, j'ai hésité à te confier tout ce que tu sais, tant de fois je me suis demandée ce qu'il adviendrait si tu savais, si tu connaissais mon passé, mes pensées les plus noires, et tout ce que j'ai fait. Mais aujourd'hui, je sais que si je t'ai dit tout ça, c'était pour une bonne raison. Tu es quelqu'un de bien, Jake, et je ne regretterais jamais de m'être confié à toi. Je ne peux même que te remercier pour tout ce que tu as toujours dit, histoire de me remonter le moral. Alors merci.

    Sois sur que si je le peux, j'oublierais mon passé (à moins que je ne m'en serve pour devenir plus forte que je ne pourrais l'imaginer). Je t'aime

    Snowly.



    (hann, j'adore trop comment t'as écrit pour le post là I love you )
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MessageSujet: Re: lettres – t.caldwell   lettres – t.caldwell EmptySam 11 Juil - 0:38

    Snowly,

    Ca n’existe pas les gens qui ne sont pas fait pour l’amour. Et quand bien même ils existeraient, tu n’en fait sûrement pas partie. Tu m’aimes, et moi aussi je t’aime. Bon ok, peut-être pas d’un amour avec un grand A, mais bon c’est déjà de l’amour. Tu es faite pour l’amour, j’en suis convaincu, le seul problème c’est que pour l’instant, tu n’as pas trouvé la bonne personne, et tu n’a pas été entourée des bonnes personnes. Mais je t’assure qu’un jour viendra où tu trouveras l’Amour. Celui qui te fera perdre la tête, celui pour qui tu seras prête à tout. Celui qui lui aussi t’aimeras (bah oui, sinon c’est pas marrant). Tu mérite de trouver l’Amour, ne désespère pas, combien de filles avant toi sont passé par ce cap difficile qu’est l’adolescence. On en est tous on même point, on doute à propos de nos sentiments, on hésite. Ou on ne trouve pas, tout simplement parce que la personne que l’on attend, on ne l’a pas encore rencontrée. Ca peut te paraitre gnan gnan mais je suis convaincu qu’il en est ainsi, nous sommes tous fait pour une personne. Une seule et même personne, le tout est de trouver laquelle, mais je te fais confiance, tu sauras la trouver, et alors, vous vivrez une passion sans pareille.

    Tes rêves se transforment toujours en cauchemars ? Je ne te crois pas. C’est tout bonnement impossible. Je ne peux pas croire que tu n’as jamais passé un seul bon moment dans ta vie, autre que quand tu m’écris. J’ai la profonde impression que tu vois tout en noir, que tout pour toi est négatif. Et j’aimerais arriver à te faire changer. Bon, ok, tout n’est pas merveilleux comme on nous le dis, mais il y a de l’a nuance, comme partout. Je sais que tu vas trouver bête que je te dise ça, mais je trouve que cette image est remarquablement bien trouvée. Rien n’est jamais ou tout noir ou tout blanc, tout est gris. En chacun de nous, il y a une part de bonheur et une part de malheur qui se livre un éternel combat. Essaie de relativiser les choses, la vie n’est pas toute belle, j’en conviens, mais elle n’est pas non plus toute moche. J’espère que tu comprends ce que j’essaie de te dire, car j’avoue que j’ai moi-même du mal à me comprendre par moment. Comme tu le dis si bien, j’ai su surmonter mes problèmes pour aller de l’avant, et me battre. Tu m’admires, j’en suis flatté, mais j’aimerais tellement que tu puisses prendre exemple. Ta vie serait tellement plus agréable…

    Jake et Snowly, à la vie, à la mort. J’espère sincèrement que nous garderons cette relation encore longtemps, voire toujours. Je m’imagine à quarante ans, assis derrière mon bureau, en train de répondre à cette même Snowly que j’ai connu à quatorze ans. Cette fille qui a toujours était là pour moi, sur qui j’ai toujours pu compter, à qui je n’ai pas eus peur de me confier. Qui a était la dans les bons moments comme dans les mauvais, tout comme je fus là pour elle. Je tiens beaucoup à toi, et je te promets de ne jamais rompre ce lien si particulier qui nous unit. En m’engageant à être ton ami, je me suis engagé à être toujours là pour toi, et à te suivre, jusque dans la tombe. Je t’aime.

    Ce que tu dis là à propos de ta mère, est dur à entendre en effet, surtout pour moi qui m’en veux tellement qu’elle soit morte. Mais malgré tout, je crois que je te comprends. Oui, les choses auraient étaient tellement plus simples si elle était décédée. Mais, tout de même, je crois que regretter qu’un membre de sa famille soit en vie, c’est bien égoïste, tu as raison. Mais qui ne l’ai pas ? Après tout, notre bonheur passe avant celui des autres, et c’est normal. Comment pourrait-on faire en sorte que les autres se sentent bien, si nous même ne nous sentons pas bien ? Oui, ça peut te paraitre bizarre, de m’entendre dire ça (enfin plutôt de le lire, mais bon…). Je suis quelqu’un d’égoïste et j’en ai parfaitement conscience. Mais je ne pense pas que ce soit un vice. Certain le verrons comme un défaut, d’autres comme une qualité, chacun son point de vue, et chacun d’eux mérite qu’on le respecte. En revanche, je ne suis pas d’accord avec toi, non, pas du tout. Tu-n’es-pas-bête, loin de là. Qu’est ce que ça peut bien faire que tu dise que tu aurais préféré que ta mère soit morte, devant moi, un gars qui a presque tué sa mère ? On s’en fout, je veux dire, ne mélangeons pas tout. Tu n’as pas était bête de dire ça, et sache que tout ceux qui te diront que tu l’es sont de parfaits imbéciles. Tu es formidable, s’ils ne sont pas assez intelligents pour s’en rendre compte, tant pis pour eux, d’autres, moins bêtes s’en apercevront.

    Il est neuf heures moins cinq, et mon cours de Métamorphose commence dans cinq minutes. Je te laisse donc sur ces mots. Que c’est bon d’avoir repris les cours. Poudlard m’avait manqué.
Je t’embrasse.
Jake.
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