Enième blessure (PV Tom)

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-June, t’es chiante, tu ne peux pas faire moins de bruit quand tu te lèves?

On trouvait June aplatit sur le sol, elle remarqua sa main qui saignait.Et oui, June n’était pas la douceur, la discrétion incarnée, tous les samedi matin c’est le même cinéma. La jeune gryffondor se levait plus tôt que les autres, tombent tout le temps au même endroit pour la même chose, l’objet étant un bout de banquette de bois mal collé. Et tous les samedi elle se retrouve à l’infirmerie avec des blessures. Oui on peut se faire mal à cause de banquette mal collé, et ça fait mal. Autant dire que l’infirmière est habituée de voir June le samedi matin.

-Toujours à cause du sol dans ton dortoir je suppose
-Et bah oui
-Assis toi… Il faudrait que je pense à le signaler si je ne veux pas te voir dévisager un jours.

La jeune gryffondor aimait bien l’infirmière, elle était marrante. Ne croyez pas qu’elle fait exprès de se faire mal pour lui parler. Elle n’est quand même vous savez quoi. Après que l’infirmière la soigne, elles parlèrent et June sort de l’infirmière il était que onze heure, encore trop tôt pour aller manger. Et pourtant elle avait faim… Elle n’avait pas prit de petit déjeuner, d’habitude elle restait pas aussi longtemps a l’infirmerie. La jeune lionne se nota intérieurement de moins sympathiser avec l’infirmière la prochaine fois. Elle se dirige vers la cuisine, mais est ce que c’est raisonnable dans une heure elle pourra manger. Mais elle avait tellement faim, elle peut prend un petit truc pour patienter, mais pas un grand repas de roi.

Elle alla dans la cuisine. Un elfe de maison saute presque sur elle et demanda ce qu’elle voulait. Qu’Est-ce qu’elle voulait? C’est THE question, la jeune fille réfléchit, puis eut un petit sourire, elle avait une petite idée. La gryffondor avait une idée, elle avait tellement envie maintenant, elle veut un bol de fraise avec du sucre. Les fraises et elle, une grande histoire d’amour, c’est tellement bon. June se demanda si elle pouvait prendre son bol et partir, à la base on n’a pas trop le droit d’aller à la cuisine comme bon nous semble. Mais depuis quand June respectait le règlement? Elle prend son bol quand l’elfe lui donne, le remercie. Elle ne peux pas s’empêcher de remercier les gens, même un elfe, elle ne peut pas se dire qu’un elfe est un esclave et qu’il fait tout ce qu’on veut sans rien demander en retour. Pour elle ce n’est pas humain.

Puis June partit avec le bol dans le couloir, elle salua des personnes qu’elle connaissait puis s’arrêta dans un couloir et s’assit sur un report de fenêtre. June admira le paysage en mangeant ses fraises. L’elfe ne fut pas radin, il y en avait encore beaucoup quand quelqu’un se dirigea vers elle. D’ailleurs la jeune gryffondor ne le voyait pas encore, trop absorbée par le paysage.

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Ce matin là, Tom s’était réveillé de bonne heure. Il avait à faire. Quelque chose de très important pour lui, quelque chose d’urgent, qui en pouvait attendre. Une lettre à poster. Elle devait la recevoir à la première heure. A son réveil. Au saut du lit, il s’habilla rapidement, se passa de l’eau fraiche sur le visage, se coiffa du mieux qu’il put et sortit dans le parc, direction la Volière. Il faisait beau, le soleil venait de se lever et illuminait le ciel faisant scintiller la surface impénétrable de l’immense lac qui bordait l’école. Faust était là, troisième palier. Il lui l’appela, lui donna un Miamhibou et lui confia l’enveloppe. Il regagna ensuite le château, et la Grande Salle.

A une heure pareille, les couloirs étaient déserts. A vrai dire, tout le château était désert. En même temps qui aurait eus l’idée de se lever à six heures du matin, simplement pour une lettre ou pour quelque soit d’autre ? Une vingtaine d’élèves au total étaient assis dans la Grande Salle, dont cinq autour de celle des Serdaigles. Quatre garçons, une fille. Chacun à au moins dix mètres de l’autre. Le silence au petit déjeuner, une règle d’or chez les ados. Rien ne vaut un bon café pour bien commencer la journée. Tom avait une heure de libre avant son premier cour : potions.

Il termina de déjeuner, se leva et repartit en direction de sa salle commune. En prévision : relecture de son dernier devoir à rendre, et contrôle de son nécessaire à potions, rien ne devait manquer.
Alors il aperçu au détour d’un couloir ces cheveux roux flamboyants reconnaissables entre miles. Elle était là, assise sur le rebord d’une fenêtre, éclairé par la lumière du jour naissant. Si belle.Elle tenait une coupe entre ses mains. Un détour par les cuisines du château visiblement. Il s’approcha. « Déjà levée ? » Elle sursauta légèrement. Lui sourit. Des fraises. Elle mangeait des fraises. Son fruit préféré. Une coupe pleine, les elfes cuisiniers n’y étaient pas allés de main morte. Ils devaient sûrement la connaitre. Gourmande.

Tom s’assit à côté d’elle, sur la pierre froide du couloir.
Elle s’était réveillée tôt, et s’était blessée. Une fois de plus. Maladroite. June était adorablement maladroite. Elle était donc passée voir l’infirmière, avant de se rendre aux cuisines du château, guidée par sa faim. Elle aurait mérité une carte de fidélité à l’infirmerie de Poudlard. Il ne passait pas un jour sans qu’elle s’y rende. C’était presque devenu une habitude. Tout comme la visite aux elfes des cuisines. Elle s’y était rendu de nombreuses fois, c’était d’ailleurs elle-même qui avait fait découvrir les lieux à Tom.

(Désolé, c'est trop du caca u___u)

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(c'est pas grave, j'aime le caca *_*)

-Déjà levée ?

June sursauta, d’ailleurs sur le moment elle bénissait le report de la fenêtre qui était très large. Vous imaginer, maladroite comme June est? Elle aurait tombé à cause de Tom et celui-ci aurait eut la conscience bien chargée après. De plus il aurait pas pu dire « Oh mais je ne savais pas qu‘elle était si pas douée de la vie» Parce qu’il le savait plus que tout être au monde qu’elle allait très souvent -pour pas dire quotidiennement- a l’infirmerie. Et puis si Tom ne l’aurait pas rattrapé, c’est Miria et Jack qui l’auraient jeté par la fenêtre pour le punir.

Enfin bref, elle sursauta car elle était tellement dans ses pensées et a contemplé le paysage qu’elle s’était coupée du monde quelques instants et c’est à ces instants là que Tom a décidé d’aller la voir. A quoi elle pensait? C’est plutôt dure à dire. Souvent quand on regarde le paysage, on refait le monde, mais c’est pas ce que June faisait, non, elle elle pensait a sa vie. Non elle ne refait pas sa vie, elle se disait qu’elle avait de la chance d’être tombé sur cette vie là. Elle était heureuse, elle se sentait à sa place, et puis honnêtement elle le pouvait.

Ce sursaut lui a rappelé sa main douloureuse aussi. Bon ce n’était qu’une plaie mais la jeune gryffondor croit qu’elle resaigné, ce n’est pas très grave, sa main était dans un bandage résistant, ça June peut le dire. Allez une petite anecdote avant de poursuivre le petit train-train. Un jour June était en Potion mais avec un bandage à la main, d’ailleurs je crois que c’était la même, enfin bref, elle faisait une potion alors pendant le cours de Potions. Et elle se rappelle qu’elle avait fait exploser sa marmite et June est partie encore à l’infirmerie avec par mal de blessure mais le bandage lui est reste comme avant.

Bon maintenant il serait peut être temps que June lui réponde alors pour elle était déjà levée. Tout simplement car plus vrai qu’il est June était programmé pour se réveiller à sept heures, tombée à sept heures et demi, allée a l’infirmerie à huit heure et partir à huit heure et demi pour aller manger. C’était le petit train-train de June, bon il y a des jours miracle, elle tombe pas. Bon vous pouvez dire « Mais qu‘elle est bête, elle tombe tout le temps au même endroit», je vais vous répondre, de une quand vous vous réveillez je ne suis pas sure que vous faites attention sur où vous posez les pieds et la deuxième chose si elle tombait pas la, elle tomberait autre part de toute façon donc bon.

-Voui, déjà levée et bien je dois dire.

En lui montrant sa blessure de guerre. Puis elle lui sourit amicalement. Puis elle se posa la même question que lui. Pourquoi est-il déjà levé lui? Surtout que ce n’est pas le mec qui aime le petit matin. Tu me diras June non plus, mais elle est programmée les vacances onze heure, temps scolaire sept. Donc elle le fixe suspect en disant

-Et toi? Tu ne prépares pas une bêtise j’espère

Si il prépare une bêtise il a bien du courage, le matin elle n’aurait pas été capable d’en préparer une. Maintenant qui est Tom… Tom… Tom… C’est son meilleure ami dirons nous. Mais June pense qu’elle ressent plus pour lui. Mais elle ne veut pas l’avouer elle-même pourquoi? Car c’est son meilleur ami, c’est malsain d’être amoureuse de son meilleur ami. Pourtant elle l’aime, pure et simplement, mais elle réussit bien à le dissimuler dans l’amitié et elle va continuer à faire ça jusqu’à qu’elle ne soit plus amoureuse de lui. De toute façon elle se ment à elle-même donc ça ne va pas garder, enfin elle espère. Puis elle mangea une fraise puis tend le bol à Nico, pour lui demander

-Tu en veux?

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« Rassure-toi, je ne prépare aucune bêtise, du moins, pas pour l’instant… J’avais… j’avais à faire. »
Oui, sur ce point là, on pouvait dire que lui et Jack se ressemblaient. La réputation de l’aîné n’était plus à faire. Il aurait largement mérité sa place chez Gryffondor, comme successeur des jumeaux Weasley. Il ne ratait pas une occasion de faire des siennes. Et s’en vantait. Tom, lui aussi, était connu de ses amis pour son tempérament de blagueur, lourd par moment. Mais cette facette de sa personnalité, seuls ses amis proches la connaissait. Au premier regard, rien ne laissait présager une chose pareille. Il apparaissait comme un ado réservé, renfermé sur lui-même qui en veut au monde entier, et à lui-même à l’occasion. Ce n’était que pure vérité, mais il faisait de son mieux, pour changer. Il aurait tout fait pour être comme tout le monde, et il y était partiellement parvenu. En surface, il était un parfait petit sorcier de quinze ans. Mais si on creusait légèrement, cette carapace s’écaillait et laissait transparaitre, un être fragile, renfermé, et agressif.

« Tu en veux ? » Lui demanda-t-elle, en lui tendant la coupe remplie de fraises. Il acquiesça d’un hochement de tête et la saisit. Huum, que du bonheur. Les fraises, il n’y a rien e meilleur, si ce n’est les framboises peut-être. Oui, des framboises, il avait une folle envie de framboises. Mais pour l’instant, il devrait se contenter de quelques fraises. Après deux ou trois cuillérées, il rendit la coupe à June. « Merci. » Il vit alors de plus près la fameuse blessure. Comme à l’accoutumé, un bandage blanc recouvrait sa main. Toujours à cause de la même chose, cette fichue banquette cassée. « Quand est-ce que tu te décideras à lancer un Reparo sur ton lit ? A moins, que tu ne saches pas faire… » Il aimait la taquiner ainsi. Le sortilège de Reparo était au programme des premières années. Elle le maîtrisait sans doute parfaitement, sans doute était-elle trop fainéante pour remédier à son souci. Après tout, c’était devenu une habitude, ça faisait partie de sa routine, il en était ainsi chaque matin, pourquoi changer ses habitudes ?

De sa main valide, elle le frappa derrière la tête, il n’aurait pas du se moquer d’elle. Il éclata de rire, elle aussi. « Dis moi, on a bien potions ensemble à huit heures ? » Un hochement de tête positif. Tom aimait beaucoup le cours de potions, d’une part parce qu’il s’agissait de sa matière préférée, il excellait en potions. Et d’autre part, car chacun de ses cours, et ce depuis leur première année étaient en commun avec les élèves de Gryffondor, dont June faisait partie. Il s’asseyait toujours cote à cote, et passer une heure à bavarder, rigoler, se moquer du professeur et des autres élèves, sans pour autant délaisser leur potion. Que de bons moments passés ensemble. C’est d’ailleurs lors d’un cours de potions qu’ils s’étaient rencontrés. Arrivée en retard, June n’avait trouvé d’autre place qu’à côté de lui. Ils avaient alors sympathisés, il avait appris qu’elle était la sœur de Mirià, avec qui il suivait des cours particuliers de deuxième année. Ils se revirent, et au fil des années, devinrent meilleurs amis. Et peu à peu, les sentiments du jeune homme avaient évolué…

« Euh… ce week-end, il ya une sortie à Pré-au-lard, ça te dirait qu’on y aille ? Je dois m’acheter de nouvelles plumes, et j’ai bien envie de passer chez Honeyducks. » Elle accepta son invitation. Ils seraient donc trois. Hier, Tom avait fait la même proposition à Mirià, alors qu’ils s’étaient enfermés dans une salle vide pour pratiquer le sortilège du Patronus. Elle n’avait pas clairement dit qu’elle viendrait, elle avait des trucs à faire apparemment, mais bon, il savait comment la conaincre. Un après-midi entre eux à Pré-au-lard, il y avait longtemps qu’ils ne l’avaient pas fait, et ça lui manquait. Il aurait bien proposé à Jack de venir, sachant qu’il s’entendait plutôt bien avec les sœurs Weasley mais bon… Oh, après tout, il lui demanderait à l’occasion.

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-Rassure-toi, je ne prépare aucune bêtise, du moins, pas pour l’instant… J’avais… j’avais à faire.

Moui, June le croyait à moitié, ou non plus la moitié de la moitié. Mais de toute façon si il préparer une bêtise, elle le saura bien assez tôt. De plus la gryffondor ne voyait pas pourquoi son meilleur ami lui aurait caché alors qu’elle avait toute sa confiance. Puis voila le « J‘avais à faire», ça sonnait pas faux, mais quelque chose de mystérieux plane dans les airs. June lève un sourcil

-Quelque chose à faire?

La Weasley y réfléchit, qu’Est-ce qu’on peut faire à 7 heures et qu’on ne peut pas faire aux autres heures. Car elle voyait mal Tom se levait tôt pour faire quelque chose qu’il pourrait faire plus tard dans la journée. Bon vous les gens sage vous allez dire «Ne jamais remettre à plus tard ce qu’on peut faire maintenant» Oui j’ai changé un peu le proverbe, mais ça veut dire la même chose non? June ne voyait pas vraiment, et la lionne ne sentait pas avoir la capacité de réfléchir à 7 heures.

-Aurais-tu l’obligeance de m’en dire un peu plus sur cette… chose?

Dit-elle avec une voix un peu exagérée. Puis la rousse lui sourit quand il prit le bol, mangea des fraises puis lui redonne en disant merci. Elle reprit une fraise puis examine vite fait Tom discrètement. Bien sur que son meilleur ami est attirant, bien sur qu’il est attachant, bien sur qu’il est parfait. June a dû réaliser qu’elle pensait des choses un peu bizarres car elle sursauta quand il la taquina comme son habitude.

-Quand est-ce que tu te décideras à lancer un Reparo sur ton lit ? A moins, que tu ne saches pas faire…

Quand Est-ce que June décidera de lancer un Reparo sur son lit. Ceci est une bonne question, oui Tom savait ses mésaventures avec son lit. Non bien qu’il est jamais allé dans le dortoir de June mais elle lui parle de tellement de choses qu’il était obligé de le connaître; Et puis il la voyait toujours avec un bandage ou quelque chose comme ça, ça ne passe pas inaperçu. Et c’est là que sa main valide rendre en action, elle tape la tête de Tom comme pour remettre son cerveau en place

-Monsieur…Thomas Jake Caldwell, auriez vous oublier, dans votre tête de mollusque décervelé, qu’en première année j’avais une moyenne nettement supérieur à la votre, en sortilège.

Puis la jeune fille éclata de rire suivit de Tom, elle aimait bien l’embêter avec ses phrases longues. Puis le jeune Serdaigle enchaîna pour la Potion. Oui June avait potion à 8 heures et oui avec lui. La Gryffondor aimait cette cour quand elle était avec lui, de plus ils n’étaient pas mauvais tous les deux en potion, bien que Tom la surpassait admirablement en Potion. Ils pouvaient rigoler et faire la potion en même temps. Elle lui répondit

-Oui on a Potion à huit heures. Je me demande bien ce qu’il va nous demander ce coup là…

Ajouta-t-elle anxieuse, June était toujours curieuse de savoir quelle potion ils allaient réaliser pendant les cours et avec Tom c’était encore mieux. Puis il l’invita à la prochaine sortie de Pré au Lard. La lionne hocha la tête, elle n’avait rien de prévue ce week-end. Et puis la jeune fille aussi voulait bien aller à Honeydukes, oui gourmande elle l’était, mais elle savait s’arrêter au bon moment.

-Bien sur que je veux bien, et puis j’avais étrangement envie d’aller chez Honeydukes. Et pas de commentaire si te plait.